Le tutorat : Un levier efficace pour sécuriser vos recrutements en alternance 

Bien préparé et bien conduit, le tutorat permet de réussir l’intégration et de fidéliser les nouveaux embauchés.

Si le tutorat existe souvent de façon plus ou moins formalisée pour tout nouveau salarié, il est obligatoire dans le cadre des contrats de professionnalisation et des contrats d’apprentissage.

Le tutorat se révèle bénéfique sur le long terme autant pour le salarié accompagné que pour le tuteur et l’entreprise :

  • l’acquisition de savoir-faire et d’autonomie professionnelle pour le tutoré,
  • la valorisation de compétences – professionnelles et relationnelles – pour le tuteur (dans le cas du contrat de professionnalisation) ou le maître d’apprentissage (dans le cas d’un contrat d’apprentissage).
  • Et des alternants bien formés et rapidement opérationnels pour l’entreprise.

Un rôle central, des missions stratégiques 

Référent de l’alternant au sein de l’entreprise, le tuteur – ou le maître d’apprentissage – accompagne quotidiennement le jeune durant son parcours dans l’entreprise et assure le lien avec l’organisme de formation et le service RH de l’entreprise.

Le principal atout du tutorat est aussi de limiter les risques de rupture du contrat (qui concernent 27 % des contrats d’apprentissage).

Un guide pratique pour un tutorat réussi 

<strong>Le tutorat : Un levier efficace pour sécuriser vos recrutements en alternance</strong>  1

Pour être efficace, le tutorat demande un peu d’anticipation.

« Il est important de bien le préparer. L’accueil et le suivi de l’alternant sont très importants car ils déterminent le fait que le jeune a envie ou non de rester, a une expérience plus ou moins bonne de l’entreprise », explique Djamila Berbar, du pôle alternance d’AKTO.

Avec son équipe, elle a rédigé un guide pratique très complet pour outiller les entreprises. Destiné au tuteur et au maître d’apprentissage, il donne les clés pour :

  • organiser l’arrivée de l’alternant,
  • réussir son accueil,
  • assurer une bonne intégration et un suivi de qualité,
  • transmettre ses compétences, son savoir-faire, la culture de l’entreprise
  • évaluer les compétences de l’alternant.

Opérationnel et très documenté, ce guide propose pour chacune des étapes une méthode ainsi que des fiches pratiques, par exemple la check-list pour l’accueil de l’alternant, pour les différents entretiens, les bilans, le plan d’actions, etc.

« Il est important de sensibiliser le tuteur à l’encadrement d’un jeune alternant. Il doit être à l’écoute, capable de se poser les bonnes questions et de s’auto-évaluer. Le guide peut l’aider dans ses missions », souligne Djamila Berbar.

Les autres services d’AKTO 

AKTO vous propose plusieurs services pour vous accompagner dans la mise en œuvre du tutorat.

Pour en savoir davantage sur l’accompagnement et les modalités de prise en charge, adressez-vous à votre conseiller AKTO.

« La formation m’a été très utile pour formaliser l’accompagnement de mon apprentie »

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Marilena Priolo est directrice adjointe de deux hôtels parisiens, qui emploient une vingtaine de personnes. Elle accueille deux apprenties, l’une à la réception (en 1re année de BTS Tourisme), la seconde au poste d’assistante de direction (en Licence professionnelle BTS Tourisme), dont Marilena est le maître d’apprentissage, depuis son arrivée en novembre 2022.

« Nous avons l’habitude d’accueillir des apprentis, principalement à l’accueil, au service commercial et à la direction. Lorsque j’ai souhaité avoir un-e apprenti-e, la directrice m’a fait bénéficier d’une formation au tutorat, prise en charge par AKTO.
Cela m’a été très utile pour formaliser l’accompagnement que j’ai proposé à mon apprentie à son arrivée, sous forme d’un planning de 9 mois avec les compétences à acquérir. L’objectif est de nous y tenir, elle comme moi. J’avais prévu de faire des points réguliers, mais à un rythme moins fréquent que celui recommandé lors de la formation. Du coup, j’ai ajusté. Je consulte aussi souvent le guide pratique.

Être maître d’apprentissage prend du temps. Cet investissement vaut la peine car lorsque l’apprenti se sent bien, il reste. Pour le tuteur comme pour ses collègues, c’est aussi l’occasion de prendre du recul sur nos pratiques, de sortir du quotidien. Un apprenti a un œil nouveau, une vision moins figée de l’entreprise. Et s’il est hyper motivé, c’est encore mieux ! »  

« Avec les années, les tutorés sont devenus tuteurs »

Mickaël Rigal est responsable de l’entreprise Pat’Net, à Vern-sur-Seiche (35). Cette entreprise du secteur de la propreté, créée en 2002, compte 170 collaborateurs et 450 clients, dont 300 réguliers.

« Le tutorat est ancré dans les mœurs et le fonctionnement de l’entreprise. Pour le service commercial, le service exploitation et certains agents d’entretien qualifiés, nous avons l’habitude de recruter en CDI avec un contrat de professionnalisation d’une durée de douze mois. Si bien que, avec les années, les tutorés sont devenus des tuteurs et cela facilite beaucoup l’intégration des nouvelles recrues.
Depuis les premiers contrats, on s’est amélioré ! Nous avons mis en place un accompagnement dès les premiers mois pour vraiment faire gagner en compétences et en autonomie. Cela permet de lever rapidement les éventuelles difficultés que l’on n’aurait pas
cernées identifiées à l’embauche et d’ajuster.
AKTO nous apporte les outils que l’on n’a pas, à savoir l’organisme partenaire qui assure le suivi du tutorat. Les formateurs viennent sur site en moyenne trois fois pendant l’année, pour faire des bilans à mi-parcours et mesurer le degré d’autonomie de l’alternant tutoré.

Nous mettons en avant notre démarche lors des entretiens d’embauche ; je pense que ça rassure les candidats de savoir que notre entreprise est bien structurée et qu’elle met les moyens pour bien intégrer ses recrues. »

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