
Apprenti'Tour en Nouvelle Aquitaine
Le 14 avril s’est déroulée, à Bordeaux, la finale régionale d’Apprentiscène.
Personnalisez pour accéder au contenu de votre secteur d'activité et votre région
Personnalisez pour accéder au contenu de votre secteur d'activité et votre région
Cette page propose du contenu personnalisé selon les filtres suivants.
Quand je suis arrivé en France en 2015, au début, c’était très dur. J’ai passé 6 mois dans la jungle de Calais où je me suis senti très seul. Je me suis quand même fait quelques amis qui avaient comme moi envie de faire du cricket. Nous nous sommes donc inscrits au club de Saint-Omer (59) et c’est comme ça que j’ai pu commencer à apprendre le français. Car en arrivant, je ne parlais pas du tout français.
Grâce aux rencontres que j’ai faites et à l’obtention de mon statut de réfugié, je suis allé à l’OFII** en début d’année 2018 car j’avais envie de faire une formation pour trouver du travail. Ils m’ont recontacté et c’est comme cela que je suis rentré dans le programme HOPE.
Dans mon pays, j’étais pompiste, donc rien à voir avec le métier d’ADVF (rire). Mais vous savez en Afghanistan, c’est normal de s’occuper de sa famille, de ses grands-parents. C’est un devoir presque. C’est donc naturellement que j’ai choisi ce parcours. J’aime le contact avec les personnes âgées et les échanges que l’on peut avoir avec elles, c’est très enrichissant.
En plus j’ai eu de la chance car c’était la première fois que ce parcours était proposé dans le cadre du programme HOPE.
A la fin de ma formation, je vais valider 2 CCP (certificats de compétences professionnelles) : l’aide à la personne et l’entretien du logement.
Le programme HOPE se divise en 2 parties pour les stagiaires. L’apprentissage du langage métier en français dans un premier temps puis la formation métier dans un second temps.
Durant la première partie, notre rôle est plus tourné vers l’accompagnement socioprofessionnel des réfugiés. Nous les aidons ainsi dans tout ce qui a trait aux formalités administratives (CAF, droits, logement …) et commençons déjà à anticiper pour leurs stages pratiques. Durant la seconde partie du programme notre rôle est un peu plus allégé, nous restons disponibles pour leurs questions et les aidons à trouver un stage.
Déjà, il y a l’accompagnement sur le terrain. Il y a une proximité qui se crée avec les réfugiés, on va plus vers eux, on entre un peu plus dans leur vie personnelle comparé à un autre candidat.
Il y a également la recherche de logement, qui est quand même plus difficile.
Un autre challenge que l’on rencontre est celui de convaincre nos clients pour la première fois d’embaucher nos stagiaires en stage puis en emploi. Il y a certaines idées reçues, et c’est normal. Mais ils nous font confiance, et à raison, car à la fin, ils sont tous partants pour recommencer l’aventure.
Ahmadullah :
Julien :
Mais non Bruno, “réfugié” ne veut pas dire “problèmes”. Bien au contraire !
Recruter un réfugié peut ouvrir de nouvelles opportunités dans votre entreprise. C ‘est une richesse pour les salariés et l’entreprise de découvrir de nouveaux us et coutumes, de nouvelles langues, de nouveaux points de vue…
C’est une solution efficace pour diversifier votre sourcing et recruter sur des métiers en tension.
Laurent Depond, Directeur de l’INC (Institut de Neurocognitivisme) et expert diversité (ex Directeur Diversité Orange), livre ses conseils et explique pourquoi toutes les entreprises, de la TPE à la multinationale, doivent penser diversité.
Partager la page :
Grâce aux filtres sélectionnés, vous bénéficiez d’une navigation personnalisée !