
Participez à la Semaine des métiers de la formation - 16 au 20 juin 2025
Venez découvrir le secteur et les métiers de la formation d’adultes et rencontrer des entreprises de formation qui recrutent dans toute la région Occitanie !
Personnalisez pour accéder au contenu de votre secteur d'activité et votre région
Personnalisez pour accéder au contenu de votre secteur d'activité et votre région
La Bretagne regroupe 4 % des contrats signés dans le périmètre d’AKTO, soit 4 600 alternants en une année (à fin 2021) : c’est 19 % de plus qu’en 2020.
les profils des alternants : 81% sont des apprentis et 19 % sont en contrat de professionnalisation. Les travailleurs handicapés représentent 1,8% des contrats, un chiffre sensiblement supérieur à la moyenne nationale (tous secteurs confondus), porté notamment par la convention nationale 2022-2024 AKTO/Agefiph, déclinée en régions.
Pour développer l’alternance, AKTO en Bretagne appuie sa stratégie sur des conseillers experts qui œuvrent selon cinq axes clés :
Pour évaluer l’impact des formations sur les trajectoires professionnelles, la capacité des branches professionnelles d’Akto à sécuriser les parcours professionnels, la pertinence de ses financements et la qualité de l’offre de formation mobilisée, AKTO a lancé des enquêtes de satisfaction et d’insertion professionnelle à 6 mois et à 12 mois auprès des bénéficiaires des formations dont il assure le financement.
Ainsi, sur 274 bénéficiaires interrogés en Bretagne, 70% ont signé un contrat de travail pérenne, à temps plein dans 94% des cas. La moitié reste au sein de l’entreprise qui les a formés et 8 bénéficiaires sur 10 jugent que leur emploi correspond à leur formation.
Pour les branches Hôtels-Cafés-Restaurants, Commerces de gros ou Restauration rapide, les transformations sont à l’œuvre sur les métiers à fort enjeux pour lesquels les employeurs peinent à recruter : serveur en restauration, préparateur de commandes ou employé polyvalent… autant de postes qui requièrent de nouvelles compétences.
Les études réalisées par AKTO mettent en évidence des mutations dans l’emploi qui impactent directement les compétences attendues. Parmi elles, on retrouve la maîtrise du numérique, la capacité relationnelle et de communication, le développement durable.
L’alternance, une réponse aux besoins du territoire : c’est ce qu’a mis en évidence une table-ronde, avec des interventions qui auront permis de comprendre les effets d’entrainement côté CFA et côté employeurs. Ont été présentés les enjeux de sécurisation des parcours et de montée en compétences, pour des insertions durables dans l’emploi.
En Bretagne, région avec le plus bas taux de chômage, aux difficultés de recrutement s’ajoutent celles de fidélisation des salariés, a témoigné Emmanuel HOUDUS, directeur de la société de nettoyage professionnel Global Services. Engagé depuis peu dans l’alternance, il plaide pour une approche pragmatique en fonction des opportunités, et y trouve un moyen de recruter des profils « plus riches » notamment au travers de la POEC Hope.
Dans l’entreprise spécialisée dans les desserts Marie Morin, l’alternance fait depuis longtemps partie des habitudes de recrutement, a expliqué Marine GATIGNON, directrice opérationnelle et RH, elle-même issue de l’alternance. Convaincue du bénéfice apporté à l’entreprise comme à l’apprenti, elle y voit un bon moyen « d’entrer en douceur » dans le monde du travail tout en adoptant les process de l’employeur. L’entreprise monte en puissance cette année sur l’alternance, au point de développer une véritable GPEC autour de la transmission et du renouvellement des compétences.
Répondre aux enjeux de recrutement par l’alternance en écho aux spécificités territoriales, cela suppose aussi un accompagnement des centres de formation et de la communauté des organismes bretons. Lucie MENARD, cheffe de projet innovation formation au Conseil régional de Bretagne a détaillé l’appel à projets lancé dans le cadre du Pric pour les encourager à prendre le virage du numérique et répondre à l’exigence de qualité. Intervenant au titre de sa mission auprès des demandeurs d’emploi, la Région a lancé un « plan d’accompagnement » en mars 2021 dont cet appel, désormais ouvert aux CFA.
Après la détermination du niveau de digitalisation, la définition des formations à digitaliser, l’identification des étapes nécessaires à la modernisation et leur coût prévisionnel, suit un accompagnement sur plusieurs jours en appui de conseil. Le Conseil régional apporte aussi un soutien financier sur l’investissement humain, la formation, les outils informatiques. Par cette approche, le centre de formation « va vers son public et non l’inverse ». Un pari gagnant, avec même des demandes hors-Bretagne sur des formations comme la voilerie.
L’innovation pour individualiser les parcours
L’innovation est également au cœur de stratégie poursuivie par la CCI Bretagne pour individualiser les parcours, a exposé Loézia MAZEYRAT, cheffe de projet en pédagogie numérique. Depuis plusieurs années se met en place une infrastructure numérique commune à l’ensemble des centres de formation, pour disposer d’un outil mutualisé afin de co-construire des ressources. Sur cette base sont imaginés des projets pédagogiques innovants pour l’apprentissage.
Un BTS tertiaire a en particulier fait l’objet d’un travail d’ingénierie pédagogique. L’objectif, construire un parcours enrichi de ressources numériques, d’outils interactifs, d’extraits d’ouvrages, de contenus pédagogiques avant, pendant ou après le présentiel. Les tests de niveaux sont personnalisés pour éviter le découragement, et permettre une progression dans les exercices. Les premiers retours font état d’une plus grande motivation et de meilleurs résultats : les jeunes gagnent en confiance, et leur parcours s’en trouve sécurisé.
Partager la page :
Grâce aux filtres sélectionnés, vous bénéficiez d’une navigation personnalisée !