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Forte hausse de l'alternance dans le périmètre AKTO en Île-de-France

La région Île-de-France regroupe près d’un quart (23 %) des contrats signés dans le périmètre d’AKTO, soit 26 166 alternants en une année (à fin 2021) : c’est 48 % de plus qu’en 2020.

  • les profils des alternants : 80 % sont des apprentis et 20% sont en contrat de professionnalisation. Les travailleurs handicapés représentent 2 % des contrats, un chiffre sensiblement supérieur à la moyenne nationale (tous secteurs confondus), porté notamment par la convention nationale 2022-2024 AKTO/Agefiph, déclinée en régions.

Perspektiv'Alternance en Île-de-France !

L’accompagnement global proposé par AKTO en matière d’alternance

Pour développer l’alternance, AKTO en Île-de-France appuie sa stratégie sur des conseillers experts qui œuvrent selon cinq axes clés :

  1. accompagner les branches professionnelles, avec notamment des études dédiées et un appui sur les politiques de certifications ;
  2. promouvoir les métiers via un site dédié : https://alternance.akto.fr/et un kit à la main des entreprises  ;
  3. conseiller et outiller les entreprises sur les recrutements : définir les besoins ; déposer une offre ; rechercher un organisme de formation ; enregistrer un contrat ; désigner et former les tuteurs/maîtres d’apprentissage ; Découvez SERVICES+
  4. impulser des partenariats pour faciliter les recrutements, via de nombreuses conventions nationales et/ou régionales ;
  5. fédérer les établissements de formation autour d’enjeux communs

Insertion des bénéficiaires de l’alternance 6 mois après leur formation

« Perspektiv'Alternance » en Normandie ! 1Pour évaluer l’impact des formations sur les trajectoires professionnelles, la capacité des branches professionnelles d’AKTO à sécuriser les parcours professionnels, la pertinence de ses financements et la qualité de l’offre de formation mobilisée, AKTO a lancé des enquêtes de satisfaction et d’insertion professionnelle à 6 mois et à 12 mois auprès des bénéficiaires des formations dont il assure le financement.

Ainsi, sur 1 350 bénéficiaires interrogés en Île-de-France, les trois quarts sont en emploi, dont 72 % ont signé un contrat de travail pérenne, à temps plein dans 92 % des cas. 47 % restent au sein de l’entreprise qui les a formés et 80 % des bénéficiaires jugent que leur emploi correspond à leur formation.

Les enjeux de recrutements en alternance en Île-de-France

« Perspektiv'Alternance » en région Bretagne ! 5

Pour les branches HCR, Commerces de gros ou Restauration rapide, les transformations sont à l’œuvre sur les métiers à fort enjeux pour lesquels les employeurs peinent à recruter : serveur en restauration, préparateur de commandes ou employé polyvalent… autant de postes qui requièrent de nouvelles compétences. 

Les études réalisées par AKTO mettent en évidence des mutations dans l’emploi qui impactent directement les compétences attendues. Parmi elles, on retrouve la maîtrise du numérique, la capacité relationnelle et de communication, le développement durable.

Synthèse de la table ronde « Comment développer, ensemble, le 'réflexe alternance' ? »

Une 1re table-ronde a évoqué les nouveaux formats pour améliorer la découverte des métiers et les réponses à apporter aux difficultés de recrutement, qui vont s’accentuer dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) Paris 2024. La sécurisation des parcours des alternants, enjeu-clé dans le contexte du boom de l’apprentissage, a été au cœur de la 2nde table-ronde.   

Le sourcing des candidats est une préoccupation constante, constate d’emblée Stéphanie Maître-Bufferan, DRH au groupe Hilton (pour le siège et les hôtels du Trocadéro et de la Défense) : « Nous réussissons à attirer grâce à notre image de marque et à notre label ‘Best place to work’, mais nous avons aussi des postes non pourvus pour lesquels l’apprentissage peut-être un levier. Ce qui implique de nouer des partenariats, de faite témoigner des professionnels sur les salons, mais aussi d’agir en amont dans les collèges pour présenter la diversité de nos métiers, au-delà de la cuisine, du service et de la réception. »

Dans le transport aérien, les difficultés de recrutement se polarisent sur les métiers de mécanicien d’avion et d’agent d’escale, avec deux fois moins de candidats en trois ans, souligne Magali Jobert, directrice du CFA Afmaé. « Les raisons peuvent être multiples : inquiétude des parents par rapport à l’avenir du secteur, attentes des jeunes en matière de transition écologique ou encore représentation caricaturale des métiers. D’où la mise en place d’un nouveau logo et d’une nouvelle stratégie de communication, avec une grosse opération début 2023. »

De nouveaux formats de découverte des métiers

« Nous devons nous adapter aux nouvelles aspirations des jeunes, plaide Simon Musella, responsable emploi et relations entreprises de l’ARML Île-de-France. Le CDI n’est plus la panacée, et la génération Z, en quête de sens, veut tester différents milieux professionnels, ce qui nécessite de susciter l’intérêt des jeunes par des initiatives atypiques, comme ‘Ose le sprint’ ». La perspective des JOP Paris 2024 et des milliers de postes à pourvoir devrait également déboucher sur des parcours construits avec les professionnels, par exemple dans la sécurité privée.

« Akto a étudié les nouvelles attentes des jeunes, pour adapter ses campagnes de communication et ses outils, indique Silvia Rodriguez, secrétaire générale de l’Opco. L’an prochain, nous bâtirons une campagne à destination des prescripteurs de l’orientation et de l’emploi. En parallèle, nous multiplions les actions partenariales, notamment avec les Missions locales et l’Onisep ».

Des dispositifs pour accompagner les alternants

Deuxième thématique-phare de cette matinée alternance : la sécurisation des parcours. « De nombreux accompagnements existent déjà, insiste Cléo Brun, déléguée aux relations extérieures de l’Anaf : SOS apprenti pour répondre aux questions des alternants, un recensement des aides existantes par région, un dispositif de mentorat pendant plusieurs mois, ou encore un ‘serious game’ dénommé ‘Apprentiflix’. » Autant d’outils mis à la disposition des CFA qui adhérent à l’Anaf. De son côté, la Drieets a élaboré un Guide des acteurs et ressources de l’apprentissage, avec plusieurs partenaires, assure Christophe Séroux, référent régional apprentissage : « nous souhaitons également publier en 2023 un guide opérationnel à destination des apprentis pour mieux les aiguiller face aux problématiques qu’ils rencontrent. »

Sécuriser les parcours, c’est aussi sécuriser l’offre de formation, relève Vincent Vergès, directeur de l’apprentissage au conseil régional. « Les enveloppes d’investissement (23 M€) et d’aide au fonctionnement (20,5 M€) peuvent être sollicitées par les CFA via un appel d’offres en début d’année. Nous soutenons notamment les formations sur des métiers en tension, en lien aussi avec les JOP Paris 2024, pour des publics peu ou pas qualifiés, ainsi que des CFA essentiels au développement économique régional. »

Une analyse fine des ruptures

L’amélioration de l’offre de formation passe également par la diversification des certifications proposées, à l’instar des titres à finalité professionnels éligibles à l’apprentissage et souples à mettre en œuvre, assurent plusieurs intervenants, et par la réflexion sur de nouveaux formats pédagogiques multimodaux. Magali Jobert mentionne à cet égard les réflexions sur la possibilité d’utiliser le metavers, à moyen terme, au CFA Afmaé.

Enfin, « pour mieux prévenir les ruptures, il importe de mieux les objectiver », estime Silvia Rodriguez, pour Akto. D’où l’enquête en cours auprès des alternants, qui devrait permettre de préciser les motivations des ruptures, de les détailler – par région, par âge, par niveau de certification, par CFA, etc. – et d’en tirer des plans d’actions.

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