« Le contrat de professionnalisation permet de recruter un futur professionnel et d’évaluer sa motivation avant de s’engager »

« Lorsque nous recrutons un alternant, notre objectif est de le garder dans l’entreprise. Il faut souligner que les aides de l’État sont incitatives, voire déterminantes pour franchir le pas [lire plus bas]. Idéalement, le contrat de professionnalisation est un investissement à long terme. C’est rassurant pour nous car notre secteur a ses particularités qu’il faut apprendre à maîtriser :

• Au service RH par exemple, nous proposons des contrats courts à d’anciens étudiants salariés qui interviennent pour du tutorat, des missions. Le turn-over est important, il faut une certaine réactivité.
• Autre exemple, au service informatique : en plus de sa mission d’assistance, il accompagne aussi la communication à la création de supports pour lesquels il faut maîtriser tout le jargon propre à notre domaine d’études et qui n’est pas des plus simples !

L’alternance permet de s’assurer que la personne est capable de tenir le poste dans de bonnes condition avant de s’engager. Notre métier évolue très vite, les postes sont polyvalents donc nous cherchons des professionnels à notre image, qui partagent nos valeurs, celles d’un groupe familial. Il existe un esprit très jeune chez Formapriv et les alternants apportent de la nouveauté et des idées.

L’alternance demande un investissement, et du suivi et peut aboutir à une embauche en CDI. C’est du gagnant-gagnant. A condition de faire le recrutement tout aussi sérieusement que pour un CDD ou un CDI. »

Témoignage d’Audrey Fontaine et Ioana Roche

Aude Mongiat est responsable d’activité alternance chez AKTO. Sa mission : convaincre les entreprises que l’alternance est une solution d’avenir ! Mais aussi éclairer les entreprises en quête d’information sur la réglementation et les démarches administratives liées à ce mode de recrutement. « Promouvoir l’alternance, c’est déconstruire des idées toutes faites et montrer qu’il existe des alternants à tous les niveaux de formation et de tous les âges », explique Aude Mongiat.

Au sein de la direction régionale Île-de-France AKTO, elle agit à plusieurs niveaux :

• en apportant son soutien aux équipes en charge du recrutement et des alternants dans les entreprises et en répondant à leurs questions ;
• en animant des réunions destinées aux entreprises adhérentes pour les informer des aides financières, sur le calcul de la rémunération des bénéficiaires de contrat d’apprentissage/de professionnalisation, les conseiller sur le suivi de leur alternant… ;
• en déployant des actions spécifiques, intervenant dans le cadre de convention. Par exemple le programme « Mission Jeunes » qui permet de favoriser la mise en relation d’agences d’emploi avec les missions locales.

« Nous faisons la promotion tout en rappelant quelques règles importantes : l’alternance a un coût même avec les aides et il faut être certain de pouvoir accompagner l’alternant, notamment en disposant d’un maître d’apprentissage ou d’un tuteur formé », souligne Aude Mongiat avant de conclure : « Quoi qu’il en soit, cela reste un vrai projet sociétal pour l’entreprise qui aide un jeune à passer un diplôme et acquérir une première expérience professionnelle. »