Les avantages de la Pro-A

  • Formez les salariés de votre entreprise à occuper des postes sur lesquels vous avez des difficultés de recrutement
  • Fidélisez-les en favorisant leur mobilité et leur évolution professionnelle
  • Faites face aux mutations technologies et économiques en développant les compétences
  • Bénéficiez d’un financement par AKTO

La Pro-A : ce qu’il faut retenir

  • Toutes les entreprises peuvent utiliser la Pro-A pour la préparation du certificat CléA (socle de connaissances et de compétences professionnelles) et du Certificat CléA numérique.
  • Seules les entreprises relevant des branches ci-dessous qui ont signé un accord étendu par arrêté ministériel peuvent recourir à la Pro-A pour préparer une certification spécifique :
    • Autoroutes
    • Commerces de gros
    • Commerces de quincaillerie
    • Enseignement privé indépendant
    • Entretien et location textile
    • Hôtels, Cafés, Restaurants
    • Organismes de formation
    • Propreté et services associés
    • Restauration collective
    • Restauration commerciale libre services (Cafétérias)
    • Restauration rapide
    • Transport et Travail aérien
    • Travail Temporaire

Les accords conclus par les branches listent les certifications éligibles au dispositif Pro-A.

Rapprochez-vous de votre conseiller pour connaitre les certifications éligibles de votre branche.

 

  • La Pro-A est ouverte aux salariés
    • en CDI ou CDI intérimaire,
    • aux bénéficiaires d’un contrat unique d’insertion (CUI) à durée indéterminée,
    • aux sportifs ou entraîneurs professionnels en CDD
    • aux salariés placés en activité partielle

Le niveau de qualification des bénéficiaires doit en outre être inférieur à Bac+3.

  • Le salarié concerné se forme en alternance au sein d’un organisme de formation – entre 15 % et 25 % de la durée totale de la Pro-A (hors CléA et VAE) et dans votre entreprise par le biais des activités qui lui sont confiées ; ou bien suit des actions permettant de faire valider les acquis de son expérience.
  • La durée de la Pro-A est comprise entre 6 et 12 mois (pouvant être prolongée jusqu’à 24 ou 36 mois dans certains cas).
  • Pour accompagner le bénéficiaire d’une Pro-A, il vous faut désigner un tuteur choisi parmi les salariés expérimentés de l’entreprise.
  • Le recours au dispositif est formalisé par un avenant au contrat de travail du salarié à l’aide du formulaire Cerfa dédié.

Enregistrez votre Pro-A et obtenez son financement :

  • AKTO prend en charge :
    • tout ou partie des frais pédagogiques ainsi que les frais de transport et d’hébergement du bénéficiaire sous la forme d’un forfait dont le montant est défini par votre branche ;
    • la rémunération du salarié, dès lors que votre branche le prévoit dans son accord.

AKTO peut également vous aider pour la fonction de tuteur.

  • Pour connaitre les modalités de financement de votre branche consultez les règles de prise en charge dans votre branche.
  • Pour connaitre les certifications éligibles dans votre branche, rapprochez-vous de votre conseiller AKTO

 

Afin de bénéficier du financement et de l’aide au recrutement, vous enregistrez votre contrat et les pièces justificatives sur Mon Espace

Parce que nous pouvons vous apporter beaucoup plus qu’un financement

Votre conseiller vous guide dans la mise en place de la Pro-A.
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Formez le salarié désigné pour être tuteur : Nous vous proposons en quelques clics de nombreuses formations tuteur dont la prise en charge peut aller jusqu’à 100% : consultez Espace Formation.

Vous dirigez un hôtel, un café ou un restaurant ? Dans ce cas vous choisirez le « permis de former ». Cette formation adaptée à votre activité est obligatoire pour les tuteurs des entreprises de la branche Hôtels, Cafés, Restos

Si vous êtes une entreprise des autoroutes, des commerces de gros, commerce de quincaillerie, de l’enseignement privé indépendant,entretien et location textile, organismes de formation, propreté et services, de la filière des hébergements et restaurations, du travail et transport aérien, du travail temporaire, du contenu spécifique à votre branche est disponible sur cette page. Pour le voir :

Paramétrer vos préférences

Qu'est-ce que la Pro-A ?

La Pro-A vise à favoriser l’évolution professionnelle et le maintien dans l’emploi des salariés peu ou non qualifiés, grâce à un parcours de formation individualisé réalisé en alternance, au sein de l’entreprise et auprès d’un organisme de formation. Celui-ci permet l’obtention d’une qualification sanctionnée par une certification dont le niveau peut être supérieur, identique voire inférieur à celui déjà détenu par le bénéficiaire.

Créée par la loi « Avenir professionnel » du 5 septembre 2018 qui a supprimé la période de professionnalisation, la Pro-A a été modifiée par l’ordonnance du 21 août 2019. Elle devrait connaître de nouveaux changements dans les prochains mois dans l’objectif de favoriser les mobilités intersectorielles, en facilitant des passerelles entre branches.

Important

  • La Pro-A est accessible à toutes les entreprises dès lors qu’elle prépare le certificat CléA ou le certificat CléA numérique.
  • Pour conclure une Pro-A préparant à une autre certification, votre branche professionnelle doit préalablement avoir établi, dans un accord étendu par le ministère du Travail, une liste de certifications éligibles (diplômes, titres professionnels ou CQP) à la Pro-A .

C’est le cas de la branche des sociétés concessionnaires ou exploitantes d’autoroutes ou d’ouvrages routiers qui a signé un accord étendu le 5 février 2021 et qui a défini une liste de certifications éligibles (liste à venir).

C’est le cas de la branche enseignement privé indépendant qui a signé un accord étendu le 3 février 2021 et qui a défini une liste de certifications éligibles (liste à venir).

C’est le cas de la branche des commerces de gros qui a signé un accord étendu le 18 février 2021 et qui a défini une liste de certifications éligibles (liste à venir).

C’est le cas de la branche du travail temporaire qui a signé deux accords (un accord dédié aux permanents d’agence et un accord dédié aux intérimaires en CDI), étendus les 29 avril et 29 juillet 2021. Ils définissent une liste de certifications éligibles à chacune de ces cibles (listes à venir).

C’est le cas de la branche des chaînes de cafétérias et assimilés qui a signé un accord étendu le 9 août 2021 et qui a défini une liste de certifications éligibles (liste à venir).

C’est le cas de la branche de la restauration rapide qui a signé un accord étendu le 11 mars 2021 et qui a défini une liste de certifications éligibles (liste à venir).

C’est le cas de la branche hôtels, cafés, restaurants qui a signé un accord étendu le 11 mars 2021 et qui a défini une liste de certifications éligibles (liste à venir).

C’est le cas de la branche de la restauration collective qui a signé un accord étendu le 6 novembre 2020 et qui a défini une liste de certifications éligibles (liste à venir).

C’est le cas de la branche du travail et transport aérien qui a signé un accord modifié par un avenant étendu le 31 mars 2023 et qui a défini une liste de certifications éligibles

C’est le cas de la branche des commerces de quincaillerie qui a conclu un accord le 14 avril 2022 étendu par l’arrêté du 23 septembre 2022 et qui a défini une liste de certifications éligibles (liste à venir).

C’est le cas de la branche Entretien et location textile qui a signé un accord le 19 juin 2023 et qui a établi une liste de certifications éligibles (liste à venir).

C’est le cas de la branche des organismes de formation qui a conclu un accord le 25 novembre 2021 et un avenant du 25 octobre 2022 à cet accord et qui a établi une liste de certifications éligibles (liste à venir).

C’est le cas de la branche Propreté et services associés qui a conclu un accord le 3 février 2022 modifié par un avenant conclu le 10 janvier 2023 et qui a établi une liste de certifications éligibles (liste à venir).

 

Qui prend l’initiative ?

La Pro-A peut être à l’initiative :

  • de l’employeur, qui veut anticiper les mutations technologiques et économiques ou dont l’activité nécessite certaines certifications. La mobilisation du dispositif peut être abordée lors de l’entretien professionnel (réalisé au minimum tous les deux ans) ;
  • du salarié, qui souhaite sécuriser son parcours professionnel et/ou bénéficier d’une promotion. Il doit alors en faire la demande à son employeur, de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception.

Quelle est la durée ?

Contrat Pro-A

La durée de la Pro-A est comprise entre 6 et 12 mois.

Elle peut être prolongée  :

  • jusqu’à 36 mois pour :
    • les jeunes de 16 à 25 ans révolus, qui n’ont pas validé un second cycle de l’enseignement secondaire (diplôme du baccalauréat) et qui ne sont pas titulaires d’un diplôme de l’enseignement technologique ou professionnel (BEP, CAP…) ;
    • les bénéficiaires de minima sociaux – RSA, allocation de solidarité spécifique, allocation aux adultes handicapés,
    • les personnes ayant bénéficié d’un contrat unique d’insertion (CUI).

Dans le secteur de la propreté et des services associés, la durée du contrat :

  • peut être inférieure à 6 mois ou supérieure à 12 mois pour les actions d’acquisition du socle de connaissance et de compétences et de la validation des acquis de l’expérience.
  • peut aller jusqu’à 18 mois pour les salariés jeunes et adultes n’ayant pas les prérequis nécessaires, particulièrement les personnes n’ayant pas validé la « Maîtrise des compétences clés de la propreté » ou le socle de connaissances et de compétences CléA ;
  • peut avoir une durée allant jusqu’à 24 mois pour préparer un titre, particulièrement pour les adultes de 30 ans et plus à la date de la conclusion de l’avenant ;
  • peut avoir une durée supérieure à 12 mois pour la préparation des CQP/TFP pour les salariés sans diplôme ou avec un diplôme inférieur au niveau 4
  • Jusqu’à 24 mois, dans le secteur des organismes de formation, pour les salariés :
    • n’ayant pas un niveau Bac ;
    • à temps partiel ;
    • titulaires d’une RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé).
  •  jusqu’à 24 mois en cas d’individualisation du parcours certifiant dans le secteur des commerces de gros.
  • jusqu’à 24 mois, dans le secteur de l‘enseignement privé indépendant, pour tous les publics éligibles à une reconversion ou à une alternance
  • jusqu’à 24 mois, dans le secteur des Autoroutes, dès lors que cela s’avère nécessaire au regard des référentiels de formation, de la nature des diplômes, des titres ou qualifications visés qui prévoient une durée de formation se déroulant sur plus de 12 mois (BTS, DUT…),
  • jusqu’à 24 mois pour les personnes en difficulté de maintien dans l’emploi, les personnes en situation de handicap ainsi que celles identifiées comme prioritaires par la CPNEF-RCLS au regard de l’obsolescence de leur compétence et/ou du caractère nouveau ou en forte évolution de leurs métiers
  • jusqu’à 24 mois pour les personnes en difficulté de maintien dans l’emploi, les personnes en situation de handicap ainsi que celles identifiées comme prioritaires par la CPNEF-RC
  • jusqu’à 24 mois pour les personnes en difficulté de maintien dans l’emploi, les personnes en situation de handicap ainsi que celles identifiées comme prioritaires par la CPNEF-IH au regard de l’obsolescence de leurs compétences/leurs qualifications et/ou du caractère nouveau ou en forte évolution de leurs métiers
  • jusqu’à 24 mois pour les personnes en difficulté de maintien dans l’emploi, les personnes en situation de handicap ainsi que celles identifiées comme prioritaires par la CPNEF-RR
  • jusqu’à 24 mois, dans le secteur des commerces de quincaillerie, pour l’ensemble des bénéficiaires suivants :
    • Les jeunes de 16 à 25 ans n’ayant pas validé un second cycle de l’enseignement secondaire et non titulaires d’un diplôme de l’enseignement technologique ou professionnel ;
    • Les personnes visant une formation diplômante de type « Bac pro », BUT, BTS ou Licence professionnelle
    • Les personnes visant un des titres professionnels suivants ;
      • titre professionnel négociateur technico-commercial (RNCP 34079) ;
      • titre professionnel manager d’unité marchande (RNCP 32291) ;
      • titre professionnel électronicien de montage, de contrôle et de maintenance (RNCP 35180) ;

Dans les entreprises du transport et travail aérien, la durée de la PRO-A peut être portée jusqu’à :

  • 36 mois pour les jeunes de 16 à 25 ans révolus, qui n’ont pas validé un second cycle de l’enseignement secondaire et qui ne sont pas titulaires d’un diplôme de l’enseignement technologique ou professionnel, pour les bénéficiaires de l’AAH et les personnes ayant bénéficié du CUI ;
  • 24 mois lorsque la nature des qualifications visées l’exige pour les salariés placés en activité partielle ; ou pour les salariés qui visent l’acquisition d’un diplôme ou d’un titre à finalité professionnelle dont la formation exige une durée supérieure à douze mois.

Les modalités concernant la durée de formation au-delà des 12 mois ne s’appliquent pour l’instant qu’aux entreprises adhérentes à l’organisation patronale signataire de cet accord, à savoir l’ASFA, en attendant d’extension de l’accord du 21 juin 2021.

Quelle est la durée de la formation ?

La durée totale des actions de formation, au minimum de 150 heures, est comprise entre 15 % et 25 % de la durée totale de la Pro-A (le reste étant le temps passé dans l’entreprise).

Un accord de branche peut porter au-delà de 25 % la durée des actions pour certaines catégories de bénéficiaires ou pour ceux qui visent des formations diplômantes.

Dans le secteur de la propreté et des services associés, la durée de l’action peut être supérieure à 25% de la durée totale de la Pro-A pour les bénéficiaires suivants :

  • lorsque les jeunes et les adultes ne disposent pas des prérequis nécessaires, principalement en termes de « maîtrise des compétences clés de la propreté » ou du socle de connaissances et de compétences, CléA, ou certains blocs de compétences pour s’engager dans un processus qualifiant ;
  • pour la préparation d’un titre professionnel, d’un TFP (exclusion des CQP).

Dans le secteur des organismes de formation, la durée de l’action de formation peut être comprise entre 15 % et 40 % pour l’ensemble des bénéficiaires visant les qualifications éligibles au dispositif.

Pour les entreprises des hôtels, cafés, restaurants :
La durée des  d’évaluation, d’accompagnement et d’enseignements généraux, professionnels et technologiques peut être portée au-delà de 25 % et, au maximum, jusqu’à 850 heures pour les actions de formation prioritaires visées à l’article L. 6325-1-1 du code du travail, ainsi que pour les bénéficiaires visant des formations diplômantes identifiées par la CPNEF-IH.

Dans le secteur de l’enseignement privé indépendant, la durée de la formation peut être supérieure à 25 % sans dépasser 35 % lorsque :
– les actions de formation ont pour objet de préparer l’obtention des diplômes d’Etat,
– les actions de formation ont pour objet de préparer l’obtention des titres à finalité professionnelle et des CQP inscrits au RNCP

Dans le secteur des commerces de quincaillerie, la durée de la formation au-delà de 25 % sans être supérieure à 50 %, pour l’ensemble des bénéficiaires suivants :
– Les jeunes de 16 à 25 ans n’ayant pas validé un second cycle de l’enseignement secondaire et non titulaires d’un diplôme de l’enseignement technologique ou professionnel ;
– Les personnes visant une formation diplômante de type « Bac pro », BUT, BTS ou Licence professionnelle
* Les personnes visant un des titres professionnels suivants :
* titre professionnel négociateur technico-commercial
* titre professionnel manager d’unité marchande (RNCP 32291) ;
* titre professionnel électronicien de montage, de contrôle et de maintenance (RNCP 35180) ;

Cette durée peut être supérieure à 25 %*, dès lors que cela s’avère nécessaire au regard des référentiels de formation, de la nature des diplômes, des titres ou qualifications visés qui prévoient une durée de formation se déroulant sur plus de 12 mois (BTS, BUT…).

Les modalités concernant la durée de l’action de formation au-delà de 25 % ne s’appliquent pour l’instant qu’aux entreprises adhérentes à l’organisation patronale signataire de cet accord, à savoir l’ASFA, en attendant d’extension de l’accord du 21 juin 2021.

Pour les entreprises du secteur des cafétérias :
La durée des  d’évaluation, d’accompagnement et d’enseignements généraux, professionnels et technologiques peut être portée au-delà de 25 % et, au maximum, jusqu’à 850 heures pour les actions de formation prioritaires visées à l’article L. 6325-1-1 du code du travail, ainsi que pour les bénéficiaires visant des formations diplômantes identifiées par la CPNEF-RCLS.

Pour les publics éligibles aux contrats pouvant aller jusqu’à 24 ou 36 mois, la durée de la formation peut excéder 25% dans la limite de 850h.

Pour les publics éligibles aux contrats pouvant aller jusqu’à 24 ou 36 mois, la durée de la formation peut excéder 25% dans la limite de 800h.

Pour les publics éligibles aux contrats pouvant aller jusqu’à 24 ou 36 mois, la durée de la formation peut excéder 25% dans la limite de 150h.

Dans le secteur des commerces de gros, la durée de formation peut excéder 25% en cas d’individualisation du parcours certifiant.

Dans le secteur de la restauration collective, la durée des actions d’évaluation, d’accompagnement et d’enseignements généraux, professionnels et technologiques peut être portée au delà de 25% de la durée totale de la pro A et au maximum jusqu’à 150 heures pour les actions de formation prioritaires visées à l’article L.6325-1-1 du code du travail.

Dans le secteur de la restauration rapide,  la durée des actions d’évaluation, d’accompagnement et d’enseignements généraux, professionnels et technologiques peut être portée au-delà de 25% de la durée totale de la Pro A , et au maximum jusqu’à 800 heures pour les actions de formation prioritaires visées à l’article L 6325-1-1 du code du travail.

Dans les entreprises du transport et travail aérien, la durée de formation peut être supérieure 25 % pour les salariés qui visent l’acquisition d’un diplôme ou d’un titre à finalité professionnelle éligible à la Pro-A.

À noter : Les conditions de durée minimale et maximale de la formation ne s’appliquent pas aux actions d’acquisition du socle de connaissance et de compétences (certificat CléA et CléA numérique) ni à la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Quelle certification peut-on valider avec la Pro-A ?

Le dispositif peut être mobilisé pour :

  • Une certification éligible, listée dans un accord de branche étendu. Cette certification peut être réalisée via une formation ou par le biais d’une Validation des acquis de l’expérience (VAE).
  • le certificat CléA (socle de connaissances et de compétences professionnelles) et le CléA numérique, les actions conduisant à la certification CléA étant éligibles de plein droit à la Pro-A ;

À noter : Comme mentionné précédemment, la durée des actions de formation peut être raccourcie pour l’acquisition du socle de connaissances et de compétences (certificat CléA) et la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Comment s’organise la formation ?

La formation doit se dérouler en alternance. Elle associe donc des enseignements généraux, professionnels et technologiques (dispensés dans des organismes de formation ou directement par l’entreprise lorsqu’elle dispose d’un service de formation) et l’acquisition d’un savoir-faire au sein de l’entreprise du bénéficiaire, par l’exercice d’une ou plusieurs activités professionnelles en relation avec les qualifications recherchées.

La formation peut se dérouler en tout ou partie :

  • pendant le temps de travail, avec maintien de la rémunération du salarié ;
  • en dehors du temps de travail, avec l’accord écrit du salarié et dans une certaine limite déterminée par accord d’entreprise ou de branche (à défaut, au maximum 30 heures par an ou 2 % du forfait pour les salariés dont la durée du travail est fixée par une convention de forfait-jours ou heures). Les heures effectuées en dehors du temps de travail ne donnent lieu à aucune rémunération ou indemnisation.

Pour les formations en langues étrangères hors temps de travail, il y a une possibilité d’excéder 30h/an, sans dépasser 150h/an et par salarié.

Pour les formations hors temps de travail, il y a une possibilité d’excéder 30h/an, sans dépasser 100h/an et par salarié.

Quelles obligations pour l'entreprise ?

Un avenant au contrat de travail 

  • l’employeur et le salarié doivent définir ensemble le projet et le formaliser par le biais d’un avenant au contrat de travail ;
  • l’avenant précise la durée et l’objet de la reconversion ou de la promotion par alternance. Il doit être déposé auprès de l’opérateur de compétences ;
  • pendant sa formation, le salarié bénéficie de la protection sociale en matière d’accidents du travail et de maladies professionnelles ;
  • en cas d’obtention de la certification, le salarié pourra se prévaloir auprès de son employeur des dispositions contenues dans son avenant.
  • Le Cerfa vaut avenant au contrat de travail

À noter : Toute clause prévoyant le remboursement à l’employeur par le salarié des dépenses de formation, en cas de rupture du contrat de travail, est nulle. 

Un tuteur

L’employeur doit désigner, parmi les salariés de l’entreprise, un tuteur chargé d’accompagner chaque bénéficiaire de la Pro-A, selon les modalités prévues pour le contrat de professionnalisation. Il doit suivre, au maximum, l’activité de 3 salariés en contrat Pro-A. Le tuteur doit justifier d’une expérience professionnelle minimale de deux ans dans la qualification en rapport avec l’objectif de professionnalisation.

Ses missions :

  • accueillir, aider, informer et guider le salarié en Pro-A ;
  • organiser l’activité du salarié dans l’entreprise et de contribuer à l’acquisition des savoir-faire professionnels ;
  • veiller au respect de l’emploi du temps du salarié ;
  • participer à l’évaluation du suivi de la formation.

Quel financement par AKTO ?

Nous prenons en charge :

  • tout ou partie des frais pédagogiques ainsi que les frais de transport et d’hébergement du salarié. Cette prise en charge correspond à un montant forfaitaire fixé par votre branche professionnelle. A défaut, ce montant est de 9,15 euros par heure ;
  • la rémunération du salarié, dès lors que votre branche le prévoit dans son accord. La prise en charge peut comprendre les charges sociales légales et conventionnelles dues par l’employeur au titre des salariés concernés (dans la limite du Smic horaire).
  • la formation de tuteur si la branche peut aussi faire l’objet d’une prise en charge dans certaines branches.

À noter : Dans les branches dépourvues d’un accord étendu, seules les actions CléA peuvent faire l’objet d’un financement par AKTO. 

Quelle est la rémunération du salarié en formation Pro-A ?

Pendant le temps de travail, la rémunération est maintenue à 100 %. Hors temps de travail, il n’y a pas d’allocation supplémentaire. 

Règles de prise en charge AKTO

Consultez les conditions de prise en charge définies par votre branche professionnelle pour chaque dispositif de formation géré par AKTO (alternance, plan de développement des compétences …)

Le process pour déposer un contrat Pro-A chez AKTO

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