Accompagner l’accès à l’emploi et à l’autonomie des réfugiés : le programme HOPE

Pourquoi penser à HOPE pour votre recrutement ?

5 raisons d’entrer dans le programme HOPE

  1. Intégrer un projet qui fonctionne avec déjà 4 800 réfugiés accompagnés depuis 2017 partout en France;
  2. Élargir, diversifier votre sourcing et recruter dans vos métiers en tension;
  3. Participer à l’intégration des personnes réfugiées sur le marché de l’emploi;
  4. Bénéficier d’une prise en charge financière importante pour former vos publics;
  5. Disposer d’un accompagnement renforcé de la part d’AKTO..

La prise en charge proposée pour HOPE

  • Pour la formation POEC : 100% est financée via le Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC);
  • Pour la formation en CDPI ou en contrat de professionnalisation : une prise en charge est proposée en fonction de votre branche.

L’accompagnement social et administratif des réfugiés est réalisé par les entreprises de travail temporaire d’insertion qui le souhaitent . Pour les autres entreprises, c’est l’AFPA qui réalise la prestation. Dans tous les cas le financement de cet accompagnement est assuré par AKTO via le PIC.

Convaincu ? Pour plus d’informations :

contactez votre référent régional.

Pourquoi un programme d’aide à l’intégration des réfugiés ?

Comprendre la situation de l’asile en France en 2022

En 2022, près de 131 400 demandes d’asiles ont été enregistrées en France. Ces personnes viennent principalement d’Afghanistan (10 103 demandes d’asile).

Réfugiés, la définition : quelle est la différence entre un réfugié et un migrant ?

Parmi ces demandeurs d’asiles, 38 8850 ont obtenu la protection de l’Etat Français, ce qui signifie qu’ils ont obtenu l’un des deux statuts suivants, délivré par l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) :

  • le statut de Réfugié : pour les personnes ayant obtenu l’asile. Le statut de réfugié donne droit à une carte de résident d’une durée de 10 ans;
  • le statut de protégé subsidiaire : pour les personnes dont la situation ne répond pas à la définition du statut de réfugié mais pour lesquelles il existe des motifs sérieux de croire qu’elle court un risque dans son pays.

2 expérimentations menées en faveur de l’intégration des réfugiés en 2016 et 2017

Ces demandes, en hausse depuis 2015 suite aux nombreux conflits en Syrie, au Proche et au Moyen Orient, nous ont conduit à mener 2 premières expérimentations avec l’aide des acteurs du Travail Temporaire, de l’Etat et de l’AFPA, en Hauts-de-France et en Ile-de-France en 2016 et 2017.

Objectif : venir en aide à 200 réfugiés en les accompagnant vers l’autonomie et l’emploi par la mise en place d’un parcours type.

L’enseignement que nous avons pu tirer de ces expériences est que l’emploi est un vecteur d’intégration de première importance.

Lire la belle histoire du projet HOPE (infographie)

Comment aider un réfugié ? 4 enseignements forts pour réussir l’intégration des réfugiés en France

  1. la dynamique doit être collective (partenariats publics + privés);
  2. l’identification des besoins des entreprises doit être anticipés;
  3. il est nécessaire de sécuriser l’apprentissage du niveau de la langue française;
  4. l’accompagnement ne doit pas se limiter à la formation et à l’emploi, mais doit être global et intégrer l’appui aux démarches administratives, professionnelles, sociales et médicales.

HOPE : une solution pour booster l’intégration des réfugiés

Depuis son lancement en 2017, le programme HOPE a donc permis de former près de 4 800 réfugiés à de nombreux métiers en tension (coffreur bancheur, maçon, employé commercial, étancheur, agent de fabrication industriel, agent de restauration, soudeur…). Son taux de réussite – 83 % aux certifications professionnelles et 75 % aux diplômes attestant du niveau de langue – montre que le programme sécurise les trajectoires professionnelles et les parcours de vie de ses participants. 72 % des bénéficiaires du programme ont trouvé un emploi dès la fin de leur formation.

Nous ne partons pas de rien. Il existe encore beaucoup de préjugés sur les personnes réfugiées. Or, elles arrivent souvent avec beaucoup de savoir-faire. Avant d’arriver en France, certains étaient agriculteurs, peintres en bâtiment, boulangers, vendeurs… Et beaucoup parlent plusieurs langues.

Margaux Brousse, chargée de développement et de projets, Inserim

  • 4 8000 réfugiés déjà accompagnés par tous les OPCO engagés dans le programme, dont 3 200 par AKTO,
  • 1 000 réfugiés accompagnés visés en 2024 (dont 750 pour AKTO)
  • 500 entreprises mobilisées
  • 36 métiers différents
  • Près de 90% disposent d’un logement à l’issue du parcours
  • 83 % de certification métier
  • 75 % de certification français
  • 72 % de taux d’insertion
  • 4 % de taux d’abandon

L’exemple de General Electric :

L’entreprise avait la volonté de s’engager en faveur de la diversité et de l’inclusion, mais rencontrait également des difficultés de recrutement sur certains postes. Nous avons, dans le cadre du programme, porté les contrats de travail tout en nous adaptant aux besoins de l’entreprise. La formation débouchait sur un CQP d’assembleur monteur.

Margaux Brousse

Dans ce contexte de crise, et fort de ces enseignements, le projet HOPE est initié en 2017 par 8 anciens OPCA (AFDAS, AGEFOS-PME, CONSTRUCTYS, FAF.TT, FORCO, OPCAIM, OPCALIA, UNIFORMATION) pour proposer des solutions permettant de faciliter l’accueil et l’intégration des réfugiés en France.

Le programme HOPE combine un apprentissage intensif de la langue française, un apprentissage métier (avec l’obtention d’une qualification métier) ainsi qu’un hébergement, la restauration et un suivi administratif, social et médical tout au long du parcours. C’est la globalité de cet accompagnement qui fait la réussite de ce programme (72 % accèdent à l’emploi à l’issue du programme) et lui permet de participer activement à l’insertion professionnelle des réfugiés en France et à la sécurisation de leur parcours.

Un parcours d’accompagnement global en 4 étapes

A chaque étape de ce parcours sur-mesure, le bénéficiaire acquiert des compétences dont il aura besoin pour réussir son intégration sociale et professionnelle au sein d’un métier qui répond aux besoins d’emploi des entreprises.

Les 4 étapes d’HOPE :

  1. les pré-requis : avec 200 à 600 heures de cours de français (par l’OFII), les réfugiés sortent de cette session avec un niveau A1 attesté ;
  2. la pré-orientation : avec la validation des pré-requis, la constitution de groupes, et le choix du secteur ;
  3. la qualification français : avec 400 heures de français (en POEC) adaptées au secteur professionnel choisi ;
  4. la qualification métier : avec 450 heures d’apprentissage métier et de soutien en français en alternance.

A partir de l’étape 3, l’accompagnement social, administratif, professionnel, médical, citoyen, ainsi que l’hébergement et la restauration, sont assurés par l’AFPA ou par l’entreprise de travail temporaire d’insertion (pour l’accompagnement socio-professionnel).

AKTO, un rôle de pilotage et d’intermédiation entre les différents partenaires :

  • mobiliser les entreprises adhérentes pour participer au programme et participer à la coordination de l’ensemble des partenaires engagés dans la démarche, sur tout le territoire ;
  • accompagner et financer les parcours de formation
  • mobiliser son offre de services et celle des partenaires pour accompagner les réfugiés vers l’emploi et l’autonomie ;
  • apporter un appui au suivi et l’accompagnement socio-professionnel des stagiaires réfugiés en formation.

HOPE et l’aide aux réfugiés : des résultats au rendez-vous

Des entreprises très satisfaites et une motivation incroyable des stagiaires

Pour ces entreprises, HOPE c’est :

  • « Une grande leçon de vie »
  • « Les équipes ont adhéré immédiatement à cette expérimentation, en en faisant un projet mobilisateur et fédérateur pour l’entreprise. »

Dans Hope, il y a peu d’abandon et d’absentéisme, et les recrutements pérennes suivent généralement la formation.

Nous réalisons 60 à 70 % d’embauche stable par la suite.

Jean-Philippe Berillon, directeur Métier sécurité du groupe Samsic

Une expérience racontée par les bénéficiaires :

« J’ai beaucoup aimé la formation. C’était une vraie chance. Grâce à la formation, j’ai pu apprendre le français et apprendre un métier. C’est très important pour trouver du travail. » Youssef M. Niveau A1 Attesté

« J’aime beaucoup la France. Tout est bien ici. La France m’a beaucoup aidé : j’ai des papiers, un diplôme et maintenant un travail. J’apprécie tout ce que la France a fait pour moi. » Latif H. 

Découvrez dans ce reportage, l’histoire de Ndomantezo Muemba Glory, arrivé du Congo en 2015 pour devenir maçon VRD, ainsi que les témoignages des différents acteurs du programme : la branche du travail temporaire, le coordinateur AKTO, l’AFPA et une agence d’emploi. 

De nombreux partenaires engagés aux côté d’AKTO

  • 3 Ministères : Intérieur, Travail et Logement,
  • L’OFII
  • Pôle emploi
  • L’AFPA
  • 8 autres OPCO : AFDAS, Constructys, Opcommerce, OPCO EP, OPCO Mobilités, OPCO Santé, OPCO 2I et UNIFORMATION.

Ce programme est cofinancé dans le cadre du PIC (Plan d’Investissement dans les compétences). 

contactez votre référent régional.

Des pistes pour diversifier vos recrutements et votre sourcing

Les autres programmes diversité AKTO

Sécuriser l’insertion professionnelle des jeunes via les valeurs du sport : la POEC « Dispositif d’insertion par le sport » (Ex-Terre d’emploi)

Gérées comme des équipes sportives de haut niveau, les promotions de POEC « Dispositif d’insertion par le sport » forment des jeunes compétents, et prêts pour le monde de l’entreprise.

Voir le programme de POEC « Dispositif d’insertion par le sport »

Contenu personnalisé.

Mission jeunes : votre mission – d’intérim -, si vous l’acceptez…

Lancé en 2014 et dédié au secteur du travail temporaire, Mission Jeunes favorise l’accès des jeunes à un emploi durable, leur permet de découvrir de nouveaux métiers et de rencontrer de potentiels employeurs. Le Programme Mission Jeunes s’adresse aux personnes de moins de 26 ans inscrites dans les missions locales. Le bénéficiaire s’engage pendant une durée de 12 mois avec une mission locale, et accède à son autonomie par l’emploi.

 Voir le programme Mission Jeune

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